regarder derrière

A la passerelle, vue arrière au-dessus de la cafetière.

Un instant bulle et le yang des angles et des couleurs.

vue arrière à la passerelle

caresse

les graminées, la mer et la lumière(photo téléphonique brute de décoffrage)

 

 

honte

honte

Des barbelés croisés en balade.
Protègeraient-ils des fils de cuivre, un entrepôt de téléphones mobiles, un musée ?
Non. C’est « juste » une zone d’embarquement de passagers vers l’Angleterre.
C’est d’humains affamés qu’on se protège.
Honte.

ouverture

un portail qui donne sur le large

« la peur naît presque toujours dans le noir. » Christian Carayon

Cette phrase te saute dessus au tout début d’un polar, sur fond d’une ile du Ponant, aux premiers jours de mars. Tomber sur ces mots, c’est comme trouver un trèfle à quatre feuilles en entrant dans un jardin.

(Les naufragés hurleurs, Christian Carayon)

Balade à l’île Noire

j’ai trouvé un trésor de blog !

Chroniques d'un Blog Trotter

Cette balade du 20 février 2015, que j’avais prévue de longue date, car programmée par la grande horloge lunaire, allait s’avérer singulière. Ile-Noire-20-2-15-a L’île Noire, ce petit bout de rochers en baie de Morlaix, qui aurait inspiré Tintin et nourri bien des lectures d’enfants, se présente à nouveau à moi en cette fin de matinée de février.
Le ciel est sombre et menaçant. La marée, d’un coefficient de 118, est donnée pour être l’une des plus importantes du siècle. La mer n’est pas encore tout à fait basse. A droite, on distingue parfaitement le château du Taureau .

Ile-Noire-20-2-15-b Les ostréiculteurs sont déjà à pied d’œuvre.

Ile-Noire-20-2-15-NB Encore un peu de patience et nous pourrons passer à travers les parcs à huitres.

Une vieille histoire …

Ile NoireJe m’étais déjà rendu il y a de cela quelques années, dans le seul but de repérer les lieux pour une mission que je tenais alors secrète…

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le bébé et le trèfle à six feuilles

une rencontre de quelques minutes l’été dernier m’avait profondément touchée. Une jeune femme croisée dans une boutique m’avait dit sa peur de perdre l’enfant qu’elle portait depuis une poignée de semaines.

A cette petite dame j’avais donné pour qu’il lui porte bonheur un trèfle à 6 feuilles que j’avais sur moi, par hasard ou à tout hasard. J’te l’avais raconté ici.

Aujourd’hui je suis passée près de cette boutique, pour une fois pas pressée et aux heures d’ouverture et justement j’avais absolument besoin d’une barrette, urgence folle. Je n’ai pas reconnu cette jeune femme parmi les vendeuses. J’ai presque trouvé la barrette à fleur verte que je cherchais, ai payé, suis repartie.

Et puis j’ai fait demi-tour, surmonté ma timidité et suis retournée à la caisse, demander à la vendeuse si elle avait des nouvelles d’une collègue croisée il y a quelques mois et qui attendait un bébé.

C’est un sourire immense qui m’a répondu que le bébé venait de naître, et qui ne s’est même pas tellement étonné que je saute littéralement en l’air en poussant un de ces OUAIIIIIIIS ! qui m’échappent parfois.

Un p’tit enfant est né que je ne connais pas, à l’ombre d’un trèfle à 6 feuilles.

Inch’aziliz, que la vie est belle !

albatros – deborah scaling kiley

Si j’avais un livre, un seul, ce serait celui-là.

Nous envisagions à l’époque quelques mois ou années de tour du monde en bateau. Le projet s’affinait au fil des inquiétudes, pour la plupart fort avisées, de nos proches.

Les dimensions du projets étaient nombreuses et d’une éblouissante variété. Ca allait de l’apprentissage des enfants à l’autonomie énergétique, en passant la transformation du visage des assureurs sous l’effet des mots « chantier nautique amateur ». En toile de fond se jouent aussi ces liens d’affection qui vous tiennent comme le feraient des amarres ou vous donnent des ailes comme drisses, écoutes et petits bouts à caler la barre franche ou à capeler le bib.

A cette époque, ma petite Maman fort inquiète de ce projet, m’a offert Albatros, de Deborah Scaling Kiley, en me souhaitant qu’il ne me serve jamais à rien. L’auteur y raconte qu’elle était membre d’un équipage de cinq personnes qui ont fait naufrage et dérivé plusieurs jours, jusqu’à ce qu’un navire russe passant par là recueille les deux survivants. C’est brutal et impitoyable.

Pourtant ce livre me sert tous les jours et c’est une grâce.

J’y ai mesuré combien le moral est vital et capable de se mesurer aux éléments extérieurs -et trouvé indispensable de glisser un carnet de chansons choisies dans les bidons de survie, entre autre millions de déclinaisons bien commodes aussi quand ça va mieux.

voilà un lien vers une vente d’occasion, mais je te conseille d’aller à la bibliothèque, chez ton libraire ou chez ton bouquiniste.

une seconde avant la saint-valentin

love11« Moi, la Saint-Valentin, j’y crois pas ».

Comme tout le monde, on discutait avec les copines de la dimension commerciale de cette affaire, la trouvant nulle -et espérant pourtant secrètement un de ces petits quelque chose de romantique qui nous mettent des étoiles aux yeux.

Que je parle de la Saint Valentin comme du Père Noël, ça a fait sourire mes copines -c’était un peu fait pour mais surtout je me confirmais que je n’attendais rien de rien ni de personne.

Sauf qu’en vrai, il s’en passe de bien plus belles et de toutes les couleurs, parées de la brume d’un songe éveillé, à cet instant précis qui précède la Saint-Valentin.

cirés vus du quai – Eric Violette photographies

Volées comme peuvent l’être des baisers, ces vues du quai sont centrées sur les cirés des pêcheurs qui restent à bord.

Tâches jaunes dans les gris et bleus du quai Vauban, ils racontent sans mot les hommes qui y travaillent -et plus encore la curiosité qu’ils inspirent au photographe.

Je ne peux pas te montrer une photo ici mais il te suffit de cliquer ici

Je te conseille, l’ami, une balade dans la galerie d’Eric Violette Photographies. Tu en sortiras ébloui et le sentiment d’avoir des poumons un peu plus grands.

dessiner tue -encore

dessiner tue

dessiner tue

colombe de Picasso

colombe Picasso

d’eau et d’océan

d'eau et d'océan par Murielle VUn joli coup d’oeil et une plume agile : on ne demande rien de plus -sauf peut-être la cerise sur le gateau d’une bonne compagnie. Demande donc à rejoindre ce groupe facebook nommé « D’eau et d’océan » pour savourer le talent de Murielle, tu m’en diras des nouvelles !